• Citations "Le Gène égoïste" de Richard Dawkins

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    Citations significatives

    La vie intelligente sur une planète ne peut naître qu’une fois qu’elle a appréhendé les raisons de sa propre existence. Pg 18 

    Chez les espèces à reproduction sexuée, l’individu est une unité génétique trop grande et trop temporaire pour devenir une unité significative de la sélection naturelle. Pg 58 
    Le gène est défini comme un morceau de chromosome qui est assez court pour pouvoir durer suffisamment longtemps et jouer le rôle d’unité significative de sélection naturelle. Pg 60

    Le gène est l’unité de base de l’égoïsme. Pg 61

    […] l’amour universel et le bien-être des espèces en général sont des concepts qui n’ont absolument aucun sens quand on parle d’évolution. Pg 19

    Nous sommes des colonies gigantesques de gènes symbiotiques. Pg 247

    Certains emploient la métaphore de la colonie, décrivant un corps comme une colonie de cellules. Je préfère considérer le corps comme une colonie de gènes, et la cellule comme une unité de travail commode pour la chimie des gènes. Pg 74

    Les gènes ne sont pas détruits après un “crossing-over”, ils ne font que changer de partenaire et continuent leur marche. Pg 59

    Nos propres gènes coopèrent non parce qu’ils sont les nôtres, mais parce qu’ils partagent la même sortie — le spermatozoïde ou l’ovocyte — pour aller dans l’avenir. Pg 328

    […] pour comprendre l’évolution de l’homme moderne, il nous faut commencer par rejeter le gène comme seul fondement de nos idées sur l’évolution. […] le darwinisme est une théorie trop vaste pour être réduite au contexte étroit du gène. Pg 260

    L’État-providence est peut-être le système altruiste le plus important que le règne animal ait connu. Mais tout système altruiste est naturellement instable parce qu’il est la porte ouverte aux abus d’individus égoïstes prêts à l’exploiter. Pg 164

    Ce que nous n’avons pas encore pris en compte, c’est qu’une caractéristique culturelle ait pu évoluer d’une certaine manière parce qu’elle y a trouvé son avantage. Pg 270

    Nous sommes construits pour être des machines à gènes et élevés pour être des machines à mèmes, mais nous avons le pouvoir de nous retourner contre nos créateurs. Pg 272

    Dawkins cite N. K. Humphrey : « […] les mèmes devraient être considérés techniquement comme des structures vivantes, et non pas simplement comme des métaphores. » Pg 261

    Dawkins cite Jacques Monod : « Un autre aspect curieux de la théorie de l’évolution est que chacun pense la comprendre ! » Pg38

    Être grand n’est pas nécessairement une bonne chose : la plupart des organismes sont des bactéries et très peu sont des éléphants. Pg 345

     

    Idées intéressantes

    […] résumé de l’idée que l’on peut avoir au travers du gène égoïste/du phénotype étendu. Je maintiens qu’il s’agit d’une idée qui s’applique aux choses vivantes partout dans l’univers. L’unité fondamentale, le premier moteur de toute vie, c’est le réplicateur. Un réplicateur est tout ce dont on fait des copies dans l’univers. Les réplicateurs existent d’abord grâce à la chance, au mélange hasardeux de particules plus petites. Une fois qu’un réplicateur est né, il est capable de générer un éventail indéfini de copies de lui-même. Aucun procédé de copie n’est toutefois parfait, et la population des réplicateurs en vient à comprendre des variétés qui diffèrent. Pg 353 & 354

    […] si l’évolution peut vaguement sembler une “bonne chose”, […] en fait rien ne “demande” à évoluer. L’évolution est un phénomène qui arrive bon gré mal gré, en dépit de tous les efforts des réplicateurs (aujourd’hui des gènes) pour prévenir son arrivée. Pg 38

    Dans sa forme la plus générale, la sélection naturelle signifie la survie différentielle d’entités. Certaines entités vivent, d’autres meurent, mais pour que cette mort sélective ait un impact sur le monde, une condition supplémentaire est nécessaire. Chaque entité doit exister sous la forme de lots de copies, et au moins quelques-unes de ces entités doivent potentiellement être capables de survivre, sous forme de copies, pendant une période importante dans le temps évolutionnaire. De petites unités génétiques ont ces propriétés ; les individus, les groupes et les espèces ne les ont pas. Pg 57

    Je ne sais pas si on peut mettre l’éthique de “l’espécéisme”, pour reprendre un terme de Richard Ryder, sur le même plan que celle du “racisme”, mais ce que je sais, en revanche, c’est qu’elle n’a pas de base solide en biologie de l’évolution. […] Si la sélection se poursuit entre des groupes à l’intérieur d’une espèce, et entre des espèces, pourquoi ne devrait-elle pas s’opérer entre des groupes plus importants ? […] Le lion et l’antilope sont tous deux membres de la classe des mammifères, comme nous. Ne devrions-nous pas alors nous attendre à ce que les lions s’abstiennent de tuer les antilopes “pour le bien des mammifères” ? Pg 28 & 29

    Si nous le souhaitons, nous pouvons définir un gène comme étant une séquence de lettres nucléotidiques se trouvant entre un symbole de DÉBUT et un autre de FIN, qui forment le code d’une chaîne protéique. Le mot cistron a été utilisé pour une unité définie de cette manière […]. Mais le “crossing-over” ne respecte pas les frontières entre les deux cistrons. […] Dans le titre de ce livre, le mot “gène” ne signifie pas : un seul cistron, mais quelque chose de plus subtil. […] La définition que je veux utiliser est celle de G. C. Williams. Un gène peut être défini comme une portion de matériel chromosomique qui dure potentiellement pendant un nombre suffisant de générations pour servir d’unité de sélection naturelle. […] Plus une unité génétique est courte, plus longtemps elle vivra — en termes de générations, en particulier parce qu’elle aura moins de risques d’être cassée par un “crossing-over”. Pg 50 & 51

    Un autre aspect remarquable du gène est qu’il ne connaît pas la sénilité ; il n’a pas plus de chances de mourir quand il a un million d’années que lorsqu’il en a cent. Il saute de corps en corps suivant les générations, manipulant corps après corps par ses propres moyens et pour ses propres fins, abandonnant une succession de corps mortels avant qu’ils ne sombrent dans la sénilité et la mort. Pg 57 & 58

    Quoi que les gènes libres et indépendants puissent être dans leur voyage dans les générations, ce ne sont pas des agents indépendants et libres dans le contrôle qu’ils exercent sur le développement embryonnaire. Ils collaborent et interagissent de manière complexe, inextricable, à la fois l’un avec l’autre et avec leur environnement extérieur. Des expressions comme “le gène des longues jambes” ou “le gène du comportement altruiste” sont pratiques, mais il est important de comprendre ce qu’elles signifient. Il n’existe aucun gène capable de construire une jambe à lui seul, qu’elle soit longue ou courte. […] Mais il pourrait bien y avoir un seul gène qui, toutes choses étant égales par ailleurs,  tende à faire les jambes plus longues qu’elles ne l’eussent été sous l’influence de l’allèle du gène. Pg 61

    […] les gènes qui réussissent auront tendance à retarder la mort de leurs machines à survie, au moins jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus se reproduire. […] il est […] évident qu’un gène létal qui fera effet à retardement sera plus stable dans le pool génique qu’un autre qui fera effet tout de suite. […] Ainsi, selon cette théorie, la sénilité n’est que le sous-produit de l’accumulation dans le pool génique de gènes létaux et de gènes semi-létaux à effet retard, qui ont réussi à passer à travers les mailles du filet de la sélection naturelle simplement parce qu’ils ne font sentir leurs effets que très tard. Pg 66

    […] la difficulté qu’ont les théoriciens à expliquer l’évolution des sexes provient du fait qu’ils pensent habituellement que l’individu essaye de maximiser le nombre de ses gènes survivants. […] Mais le paradoxe semble moins paradoxal si nous […] traitons l’individu comme une machine à survie construite par une confédération éphémère de gènes immortels. […] Un gène en faveur de la sexualité manipule tous les autres gènes pour ses propres desseins égoïstes. […] Qu’elle bénéficie ou non au reste des gènes de l’individu est comparativement inutile. Pg 70

    […] la manifestation immédiate de la sélection naturelle se passe presque toujours au niveau individuel. Mais les conséquences à long terme de la mort individuelle et du succès en matière de reproduction se manifestent sous forme de fréquences de changement de gènes dans le pool génique. Pg 71

    Une stratégie évolutionnairement stable ou SES se définit comme une stratégie qui, si elle est adoptée par la plupart de ses membres, ne peut être améliorée par aucune autre stratégie. […] Une SES est stable non parce qu’elle est particulièrement bonne pour les individus qui en font partie, mais simplement parce qu’elle est immunisée contre la trahison interne. Pg 103 & 107

    Le pool génique représente l’environnement à long terme du gène. […] Le pool génique deviendra un ensemble évolutionnairement stable de gènes, défini comme pool génique qui ne peut être envahi par aucun gène nouveau. La plupart des nouveaux gènes qui apparaissent par mutation, par réarrangement, ou par migration, sont rapidement pénalisés par la sélection naturelle : l’ensemble évolutionnairement stable est restauré. De temps à autre, un nouveau gène réussit bien à envahir l’ensemble : il réussit à se répandre dans le pool génique. Il y a une période transitoire d’instabilité qui se termine par un nouvel ensemble évolutionnairement stable — on a alors assisté à une tranche d’évolution. Pg 125

    Note n°8, en référence au paragraphe cité ci-dessus : Ce paragraphe résume bien une façon d’exprimer la théorie maintenant bien connue de l’équilibre ponctué. Je suis honteux de dire que, lorsque j’ai exposé mon hypothèse, j’étais, comme de nombreux biologistes britanniques de l’époque, complètement ignorant de l’existence de cette théorie, bien qu’elle ait été publiée trois ans plus tôt. Depuis, par exemple dans L’Horloger aveugle, je suis devenu quelque peu irritable — peut-être un peu trop — sur la façon dont on nous a rebattu les oreilles avec cette théorie. Si cela a heurté la sensibilité de quelqu’un, je le regrette. On peut noter toutefois qu’au moins en 1976 mon cœur ne se trompait pas. Pg 381

    Les gènes […] contrôlent le comportement de leurs machines à survie, non pas directement […], mais indirectement, comme le programmeur d’ordinateur. Ils ne peuvent qu’établir le programme à l’avance et la machine à survie agit de son propre chef, tandis que les gènes attendent passivement à l’intérieur. Pourquoi sont-ils passifs, pourquoi ne prennent-ils pas les rênes de temps à autre pour changer la direction ? Ils ne peuvent le faire à cause des problèmes de décalage temporel […]. Pg 81

     Chaque décision prise par une machine à survie est un pari, et c’est aux gènes de programmer le cerveau à l’avance de manière à ce qu’en moyenne les décisions s’avèrent payantes. Pg 85

     Une des manières dont les gènes résolvent le problème des prévisions dans des environnements assez imprévisibles est l’acquisition d’une capacité d’apprentissage. […] Une autre méthode intéressante de prévision du futur est la simulation. Pg 86 & 87

     […] les parents proches — du même sang — ont une chance supérieure à la moyenne de partager des gènes. […] C’est la raison pour laquelle l’altruisme des parents envers leurs enfants est si répandu. […] Si un individu meurt en sauvant une dizaine de parents proches, il se peut qu’une copie du gène de l’altruisme soit perdue, mais un grand nombre de copies du même gène est préservé. Pg 129

    [L’] indice de degré de parenté […] exprime les probabilités qu’un gène soit partagé entre deux parents. Pg 130 Génétiquement parlant, un adulte devrait se consacrer autant à son frère en bas âge qu’à ses propres enfants. Sa parenté par rapport aux deux est exactement la même, à savoir ½. Pg 134

    […] la véritable parenté peut être moins importante dans l’évolution de l’altruisme que la meilleure estimation de parenté à laquelle les animaux peuvent arriver. Pg 149

     Dans un monde où les autres individus sont constamment à l’affût d’occasions pour exploiter l’altruisme sélectionné par parenté et l’utiliser à ses propres fins, une machine à survie doit savoir à qui elle peut faire confiance, de qui elle peut être sûre. Pg 149

     En fonction des situations écologiques de l’espèce, différents mélanges de stratégies éducation/reproduction peuvent être évolutionnairement stables. La seule chose qui ne puisse l’être est une stratégie d’éducation pure. Pg 154

    Les individus qui ont trop d’enfants sont pénalisés non parce que toute la population va s’éteindre, mais simplement parce qu’ils auront moins d’enfants survivants. Pg 163

     Ce qui s’est passé pour l’homme civilisé, c’est que la taille des familles n’est plus limitée par une quantité finie de ressources que les parents peuvent fournir. Si un mari et une femme ont plus d’enfants qu’ils ne peuvent en nourrir, l’État, c’est-à-dire le reste de la population, entre en scène et prend soin de ces enfants en surnombre en les gardant vivants et en bonne santé. Rien en fait ne peut empêcher un couple sans ressources d’avoir et d’élever autant d’enfants que la femme est physiquement capable de porter. Mais l’État-providence n’est pas quelque chose de très naturel. Pg 163

     La contraception est parfois attaquée comme étant un moyen “non naturel”. C’est exact, mais le problème est que l’État-providence l’est aussi. Je pense que la plupart d’entre nous croient que l’État-providence est quelque chose de très souhaitable. Mais vous ne pouvez pas avoir un État-providence contraire à la nature, à moins d’avoir un contrôle des naissances tout aussi peu naturel. Pg 164

    La transmission culturelle n’est pas uniquement spécifique à l’homme. [Mais] Seule notre propre espèce montre réellement ce que peut faire l’évolution culturelle. Pg 257 & 258

    Je pense qu’un nouveau type de réplicateur est apparu récemment sur notre planète ; il nous regarde bien en face. C’est encore un enfant, il se déplace maladroitement dans la soupe originelle, mais subit déjà un changement évolutionnaire à une cadence qui laisse les vieux gènes pantelants et loin derrière. […] Tout comme les gènes se propagent dans le pool génique en sautant de corps en corps par le biais des spermatozoïdes et des ovocytes, les mèmes se propagent dans le pool des mèmes, en sautant de cerveau en cerveau par un processus qui, au sens large, pourrait être qualifié d’imitation. Pg 261

    L’ancienne évolution due à la sélection par les gènes, et grâce à la fabrication de cerveaux, fournit une “soupe” dans laquelle les premiers mèmes ont fait leur apparition. Une fois répliqués, les mèmes se sont répandus, et leur propre type d’évolution, plus rapide, a pris son essor. Pg 263

     […] en général les mèmes ressemblent aux premières molécules réplicatrices, flottant librement et au hasard dans la soupe originelle, plutôt qu’aux gènes modernes nettement appariés dans leurs troupes chromosomiques. […] Devrions-nous alors les qualifier d’“égoïstes” ou d’“impitoyables”, s’ils n’ont pas d’allèles ? La réponse est oui, parce que, dans un sens, ils doivent sacrifier entre eux à une sorte de concurrence. Pg 267

    Les effets phénotypiques d’un gène sont normalement considérés comme étant les effets que ce gène produit sur le corps dans lequel il se trouve. Il s’agit de la définition conventionnelle. Mais […] il nous faut penser aux effets phénotypiques d’un gène comme à l’ensemble des effets qu’il produit sur le monde. [Théorie du phénotype étendu - Extended phenotype] Pg 318

    Au cœur de la théorie du gène égoïste règne un certain paradoxe. […] Un corps ne ressemble pas au produit d’un assemblage temporaire et flou d’agents génétiques hostiles qui n’ont guère le temps de se connaître avant d’embarquer à bord du spermatozoïde ou de l’ovocyte pour former la branche suivante de la grande diaspora génétique. […] En pratique, la plupart des gènes ont plus d’un aspect phénotypique. […] La sélection naturelle favorise certains gènes non pas à cause de la nature des gènes eux-mêmes, mais à cause de leurs conséquences — leurs effets phénotypiques. […] le paradoxe disparaît facilement, car ce qui est bon pour un gène l’est pour tous les autres. Pg 213 à 215

    […] lorsque les gènes d’un parasite travaillent ensemble, mais en opposition aux gènes de l’hôte (qui travaillent tous ensemble les uns avec les autres), c’est parce que ces deux ensembles de gènes utilisent des méthodes différentes pour quitter ce véhicule commun qu’est le corps de l’hôte. Pg 341

    Une chose importante à savoir en ce qui concerne le cycle de vie en “goulot d’étranglement”, c’est qu’il donne la possibilité de “revenir à la table à dessin”. Pg 349

    L’une des caractéristiques les plus frappantes de la machine à survie est qu’elle semble avoir un but. […] la “machine qui a un but”, la machine ou la chose qui se comporte comme si elle avait un but conscient, est équipée d’une sorte de régulateur qui mesure la différence entre les conditions du moment et les conditions désirées. Avec ce régulateur, plus la différence est grande, plus la machine travaille dur. Pg 78 & 79

    Même cette idée qui nous pousse à croire que les signaux de la communication animale ont évolué à l’origine pour inciter au bien mutuel, et qu’ils ont ensuite été exploités par des partis mal intentionnés, est trop simpliste. Il se peut que tous les systèmes de communication animale contiennent un élément de tromperie dès le début, parce que toutes les interactions animales impliquent au moins plusieurs conflits d’intérêt. Pg 97

    J’ai dit d’un ordinateur séquentiel ordinaire qu’il pouvait donner l’illusion d’être un ordinateur parallèle en se concentrant suffisamment vite sur un certain nombre de tâches. Nous pourrions dire qu’il existe un processeur parallèle virtuel au sommet de la machinerie séquentielle. L’idée de Dennett est que le cerveau humain a fait exactement l’inverse. La constitution du cerveau est fondamentalement parallèle […]. Et elle fait tourner des logiciels conçus pour créer une illusion de traitement séquentiel : une machine virtuelle traitant les données séquentiellement fonctionne au sommet de l’architecture parallèle. Pg 372 & 373

    Le malheur des humains vient de ce que trop d’entre eux n’ont jamais compris que les mots ne sont que des outils à leur disposition, et que la seule présence d’un mot dans le dictionnaire (le mot “vivant” par exemple) ne signifie pas que ce mot se rapporte forcément à quelque chose de défini dans le monde réel. Pg 39  

    […] l’effet Bruce : les souris mâles sécrètent une substance chimique qui, lorsqu’elle est flairée par une femelle en gestation, peut provoquer chez elle un avortement. Elle n’avorte que si l’effluve est différent de celui de son ancien partenaire. De cette manière, une souris mâle détruit les petits qui ne seraient pas d’elle et rend sa nouvelle femelle réceptive à ses avances sexuelles. Pg 202 

    La proie est paralysée au lieu d’être tuée, car ainsi elle ne pourrit pas. Elle est donc mangée vivante et fraîche. C’est cette habitude macabre des guêpes ichneumonidées qui poussa Darwin à écrire : “Je ne peux me persuader que Dieu d’Amour et Tout-Puissant ait créé de sang-froid les Ichneumonidées afin qu’elles se nourrissent des corps vivants des chenilles”. Pg 378